Je viens de conclure une 2e année d’auto-édition, et il est l’heure d’en faire le bilan ! Ai-je progressé depuis 2018 ? Quels ont été les faits marquants de mon année 2019 ?

Voici un petit aperçu de ce qu’a représenté 2019 pour moi.

ce que j’ai écris en 2019

Disons-le : 2019 a été une année girouette ! Sur 2018, j’avais terminé la saison 2 de Sorceraid, le tome 3 de la Trilogie des Oghams et le roman Une Moto, un sac croco et le type d’Hardelot. Une année très productive… qui m’a laissée sur les rotules !

2019 a été marquée par un net ralentissement de ma production, que j’explique par une certaine fatigue sur le début d’année, une pression que je me suis mise inutilement (j’ai tellement de projets à concrétiser ! Je voulais tous les boucler…) et des changements professionnels énergivores .

Ainsi, en 2019, j’ai sorti ma romance Une Moto, un sac croco et le type d’Hardelot… puis plus rien. Cela ne veut bien sûr pas dire que je n’ai travaillé sur rien :

  • J’ai commencé Grace Neverdead et dû m’arrêter par souci de méthode. S’agissant d’un roman dont vous êtes le héros (l’intrigue évolue en fonction des choix du lecteur), j’avais vu trop grand et proposé trop de choix. La variété des fils d’intrigue est devenue intenable. Il faudra que je reprenne ça en simplifiant.
  • J’ai (re)commencé Nosferatus mais me suis arrêtée également : quelque chose ne collait pas. Je ne vivais pas l’histoire en l’écrivant. J’ai laissé décanter. C’est en train de revenir. Là, actuellement, c’est le projet qui m’enthousiasme. Il se peut que je reparte de zéro et me focalise sur un autre personnage que le narrateur initial, Wulfran.
  • J’ai démarré un nouveau projet que j’intitule provisoirement « Chasseurs de reliques« . Toutefois, prise dans mon enthousiasme de faire vivre des personnages qui m’emportaient dans leur univers, je suis tombée dans un piège de débutante : je n’ai pas assez ficelé mon plan et l’intrigue est devenue branlante en cours de route.
  • J’ai rédigé un premier synopsis d’un projet de dystopie qui me trotte dans la tête depuis un moment. Je ne suis pas allée plus loin car j’avais déjà trop d’histoires à coucher sur papier.

ce que j’ai appris en 2019

S’il y un point sur lequel 2019 a été une année satisfaisante, c’est bien ce qu’elle m’a permis d’apprendre sur l’auto-édition, le monde du web et sur moi-même.

  • En 2019, j’ai participé à mes premiers événements In Real Life, moi qui suis bien plus habituée à exercer mes activités d’auteure derrière mon écran. Avec les Marchés de l’Auto-édition et l’événement Kobo, j’ai appris que décidément, je ne suis pas une commerciale née ! Mais les interactions avec mes pairs ont été enrichissantes. Je n’ai pas encore décidé si je poursuivrai ces efforts en 2020. J’y vois des contraintes que je trouve lourdes : la nécessité de passer micro-entrepreneuse, la gestion des stocks, la logistique quand on doit traverser Paris avec ses livres… A voir.
  • En 2019, j’ai fait évoluer mon site, qui ressemble de plus en plus à un site « pro ». Dans la mesure où je fais tout moi-même, je passe beaucoup de temps à me renseigner et à tester des configurations. Comme pour les couvertures de livres, je suis autodidacte sur cet aspect ! Parfois c’est frustrant car je sens mes limites, mais je me réjouis de mes progrès sur les 12 derniers mois. Je peux encore faire mieux… et c’est d’ailleurs au programme pour 2020 !
  • Plus important encore, 2019 a constitué une année importante en ce qui concerne mes réflexions personnelles sur ce que je veux que l’écriture représente pour moi. A plusieurs reprises cette année, je me suis surprise à écrire par contrainte, parce que je m’en sentais obligée et que ma détermination s’avère parfois contre-productive. J’ai oublié le « pourquoi » : pourquoi est-ce que j’écris ? Sur cette fin d’année, je retrouve un équilibre. J’accepte que mes écrits soient un à-côté et non un projet de vie à part entière. En conséquence, j’accepte aussi mieux mes limites : j’ai depuis juillet un nouvel emploi passionnant qui subvient à mes besoins financiers tout en me permettant d’être créative. Si ce job ralentit mes projets d’écriture, ce n’est pas trop grave. C’est un sacrifice que je suis prête à réaliser. J’ai le luxe d’être heureuse dans mon travail. Pourquoi faire d’une bonne nouvelle une source de frustration ? 🙂

Pourquoi est-ce que j’écris, alors ? J’écris parce que j’aime ça, j’écris pour faire vivre des personnages qui me fascinent, j’écris car me plonger dans des univers plus colorés et mystérieux que mon quotidien me procure du bien-être.

Pourquoi m’auto-publier ? Je m’auto-publie car j’aime découvrir les avis de mes lecteurs, je m’auto-publie car je suis fière quand on me dit qu’un de mes livres a été lu d’une traite ou a transporté quelqu’un, je m’auto-publie car chaque apprentissage est une petite victoire. Quelques chanceux vivent de l’auto-édition… mais si ce n’est pas moi, ce n’est pas grave car j’aime aussi mon travail. Une nette amélioration par rapport à 2018 !

Ce que j’ai vendu en 2019

Les chiffres de décembre ne sont pas encore tombés, mais j’estime que sur l’année 2019, j’aurai récolté environ 1350€ de recettes. Un chiffre dont je suis satisfaite, même si j’espérais pouvoir atteindre les 1500€.

Comme l’an dernier, la quasi totalité de mes gains me vient d’Amazon. Je reste convaincue de la rentabilité du système Kindle Unlimited et de sa rémunération à la page lue pour les auteurs. Les pages lues sont d’ailleurs cette année le format le plus rentable plus moi (les autres formats étant le téléchargement des ebooks et l’achat de livres brochés).

Mon best-seller 2019 a été une belle surprise : il s’agit de l’édition intégrale des Oghams. C’est une joie et une fierté car comme le savent ceux qui me suivent depuis longtemps, la Trilogie des Oghams m’a donné du fil à retordre ! Première version il y presque 10 ans, et combien de relectures et réécritures depuis…

Le potentiel des Oghams n’est pas exploité à sa juste valeur : j’ai peu communiqué sur cette saga et j’ai fait peu d’efforts pour obtenir des commentaires ou des chroniques. Un nouveau défi pour 2020 !

Et vous, quel est votre bilan de l’année ?

2 commentaires sur « Une 2e année d’auto-édition : bilan 2019 »

  1. Bonjour Léna,

    Je profite pour vous présenter mes meilleur voeux et que cette année 2020 puisse vous apporter tout ce que vous souhaitez.
    Hum comme bilan 2019 je dirais d’avoir concretisé un vieux rêve et partir au Japon. Malheureusement, je n’ai pas vu Caporal dans le métro et mes correspondance à Panam était trop courte pour payer une croque à mon autrice préférée. Hormis ça le voyage était génial.
    Bien à vous
    Dominique

    1. Bonjour Dominique,

      Ca aurait été un plaisir d’entendre le récit de ce beau voyage autour d’un godet ! Il parait que c’est très beau et dépaysant, le Japon… L’une des destinations sur ma liste !

      A bientôt, et belle année 2020,

      Léna

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