Inauguration de la vitrine des indépendants: à la découverte des Marchés de l’Autoédition

Samedi 16 mars, j’ai eu la chance de rencontrer les auteurs des Marchés de l’Autoédition à l’occasion de l’inauguration de la vitrine des indépendants à la librairie-papeterie de la mairie, à Maison-Alfort.

Bilan: que du positif ! C’était la première fois que je participais à un événement avec d’autres auteurs. Je ne connaissais aucun des autres participants. Je ne savais donc pas trop à quoi m’attendre. Quelle ambiance ? Quelle retour sur investissement ?

Mes craintes se sont avérées clairement infondées. Je ne tire que du bon de cette expérience et il me tarde de recommencer avec Fateah et toute la bande !

Le concept des Marchés

Fateah, qui a fondé le premier marché, explique comment elle a créé cet événement dans une interview accordée à l’auteure Sonia Dron.

En résumé : un café qui prête sa terrasse + des auteurs indés = un marché. A noter que je n’ai pas encore participé à un marché à proprement parler. Ce n’est que partie remise! Je compte bien participer au prochain marché à Maison-Alfort pour observer comment ça se passe avant de me lancer en quête d’un nouveau café où organiser à mon tour un marché.

 

Une expérience enrichissante

Ce que je retiens surtout de cette journée d’inauguration, c’est l’atmosphère de partage qui règne parmi le groupe. J’avais déjà observé sur le web que le monde des indés est prodigue en conseil.

Les petits tuyaux font les grandes rivières ? Voici quelques idées que j’ai rapportées de cette rencontre:

– Être prêt à pitcher tous ses livres. Je pensais que j’étais OK sur ce point… mais pas du tout, en réalité. Surtout sur les Oghams.

– Proposer des livres moins gros et moins chers. Je n’avais pas prévu de produire d’autres versions papier de Sorceraid que les versions intégrales, plus rentables pour le lecteur, mais je songe à faire imprimer les exemplaires autonomes de la première saison, ne serait-ce que le Fantôme de Waterlow et les Noyés de Tower Bridge dans un premier temps. Plus rapides à lire, moins chers, ils pourraient moins effrayer les passants et leur donner un aperçu de la série.

– Penser au profil de lecteurs qui passeront par le stand et à ce qu’ils recherchent, et comparer cela à ma cible. Sur les Marchés, je pense que les Oghams se vendront à des parents/marraines/mamies/etc. qui l’achèteront pour des ados. Sorceraid… plus compliqué, je pense. Nous avons surtout croisé des personnes d’un certain âge et des familles à jeunes enfants. Or Sorceraid cible à première vue une tranche 16-35 ans.

– Pourtant, la couverture de Sorceraid a fait son petit effet! 🙂 mais encore une fois, je n’ai pas eu l’impression de croiser beaucoup de lecteurs potentiels de cette saga

– Astuce facile qui évite la question désagréable: afficher son prix sur des petites gommettes s’il n’apparaît pas sur la couverture

– Rendre son résumé plus accessible : sur des marque-page mais aussi pourquoi pas sur une petite pancarte ?

– Ne mettre qu’un modèle en exposition pour préserver les autres (car les gens feuillettent et abîment)

– Attirer l’œil. On ne peut jamais tout voir en un regard. Le passant qui n’avait pas prévu de s’arrêter n’a que quelques secondes à accorder au stand. Il ne remarquera pas tout. Sur un stand, de nombreux livres appellent le lecteur et son choix se portera souvent sur ce qu’il aura su voir au en premier.

 

Et maintenant ?  Y a plus qu’à s’y remettre !

inauguration

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