Léna Lucily a pu trouver un éditeur et signer un contrat d’édition pour sa saga auto-éditée Sorceraid

 

Passer du statut d’auto-publié au contrat à compte d’éditeur est sans doute ce dont rêvent beaucoup d’auteurs amateurs. Trouver un éditeur, c’est comme la quête du Saint Graal. J’ai eu la chance en juillet de signer un contrat d’édition avec la maison d’édition belge Flamingo Editions. Les cinq épisodes de la première saison, Décadence, paraîtront en format numérique et papier à partir de l’automne 2016.

Flamingo se caractérise par ses publications variées mettant en avant des voix nouvelles et francophones. Les auteurs publiés chez Flamingo sont français, belges, canadiens, tahitiens… ou expatriés, comme moi actuellement.

 

Ce que cela change

 

Une grosse différence réside dans le fait de me sentir accompagnée, ce qui constitue un changement majeur par rapport à l’époque où je devais tout faire moi-même : relire, relever les coquilles, faire la mise en page, concevoir une couverture, assurer la promotion sur les réseaux sociaux et espérer être lue par un éditeur curieux grâce aux critiques réalisées par les blogueurs sur Sorceraid.

Les perspectives de promotion et de diffusion de la saga s’élargissent également. J’ai réalisé deux interviews pour des médias londoniens, la série paraitra en version papier dans des librairies telles que la librairie Lapage à South Kensington, et deux traductions sont en cours, en anglais et en serbe. De beaux noms de chaînes radio et télévisées ont été évoquées, mais je n’en parlerai pas avant d’avoir eu la confirmation que les émissions en direct auront bel et bien lieu.

 

Et alors ça fait quoi, d’être éditée ?

 

Pour le moment, pas grand-chose. Le vrai tournant aura lieu lors de la sortie papier du premier épisode. J’attends avec impatience le jour où je passerai devant la librairie Lapage et y verrai le serpent de Sorceraid, peut-être sur un tout petit stand, mais qu’importe ! L’idée que des inconnus puissant feuilleter le livre dans une libraire est extrêmement gratifiante.

Certes, je ressens cette petite montée d’adrénaline avant les interviews. C’est encore nouveau et ce sont les premières : l’enjeu paraît plus important.

 

Recommanderais-je l’expérience ?

 

Sans hésitation, ne serait-ce que pour découvrir une autre facette du monde de l’édition, et parce que je trouve dommage ne pas saisir une opportunité quand elle se présente.

Je ne dis pas qu’il faut foncer tête baissée avec n’importe quel éditeur. Je passe sur la question des éditeurs à compte d’auteur, qu’ils soient ouvertement à compte d’auteur ou le soient de façon déguisée. Même chez les éditeurs à compte d’éditeur, la prudence s’impose. Vous renoncez à vos droits sur votre oeuvre, lorsque vous signez un contrat d’édition. Ce n’est pas rien. A vrai dire, c’est que je trouve le plus difficile : me dire que je n’ai plus le contrôle intégral de mon oeuvre. #controlfreak

Je recommande donc l’expérience si l’éditeur vous apporte quelques garanties. Personne ne désire que son livre ne soit qu’un nom dans un catalogue. Malheureusement, les témoignages d’auteurs ayant cédé leurs droits à des maisons n’ayant jamais pris la peine de défendre les oeuvres fleurissent sur le web.

 

Et la suite ?

Et bien, tout commence en octobre avec la parution en librairie du Fantôme de Waterlow et la publication des articles dans les journaux sollicités.

Pour le reste : qui vivra verra !

 

 

 

 

Un commentaire sur « Trouver un éditeur après une période d’auto-publication : Sorceraid publié chez Flamingo Editions »

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