Les 10 erreurs de débutant relevées en 8 ans de relecture de mon premier roman

Je relis mon premier roman Les Invités de la Samain de façon cyclique, une fois de temps en temps, depuis près de 8 ans. Chaque relecture entraîne une vraie réécriture de certaines scènes. Pourquoi dois-je encore le faire si longtemps après ? Parce que je l’ai écrit jeune et que c’était mon premier roman. J’ai donc fait des erreurs de débutante.

Les Invités de la Samain est en ligne sur Amazon depuis 2015 et sans doute un peu avant sur d’autres sites. En suis-je satisfaite? Je n’irais pas jusque-là. C’est tout l’objet de ma réécriture actuelle! Les maladresses que je découvre à chaque relecture que j’en fais m’horrifient. Je suis étonnée et reconnaissante de n’avoir pas reçu de commentaire cinglant sur Amazon d’un lecteur sensible à ces maladresses.

Cet article dresse le top 10 de mes erreurs de débutante. Il s’agit de mes erreurs personnelles et je suppose qu’elles ne concernent pas tout le monde. J’espère en tout cas que cet article permettra à quelques nouveaux auteurs de gagner un temps précieux !

1 – Ne pas prendre de recul

Forcément, votre premier roman est comme votre bébé. Vous avez été un lecteur boulimique et ça y est, vous vous lancez enfin. Vous êtes fier et si impliqué, si enthousiaste! Chaque détail est pensé, vos personnages sont vos chouchous.

Vous ne prenez pas de recul. Vous avez l’impression d’avoir écrit le prochain best-seller. Peut-être, ou peut-être pas. Qui pourra le dire? Vos lecteurs, et avant eux, vos bêta-lecteurs. Si les premiers retours que vous obtenez pointent généralement les mêmes soucis: ne les ignorez pas! Ne justifiez pas vos choix par des affirmations du type: « c’est parce que ça montre Truc A / Machin B ». Si les lecteurs disent qu’un élément ne marche pas, c’est que ça ne marche pas. Cela ne veut pas dire que l’idée de base soit mauvaise. La forme qu’elle prend est juste à retravailler.

C’est dur, d’accepter la critique quand on a mis tant de soi dans quelque chose. Toutefois, la critique fait avancer. Bien souvent, le temps aide à prendre du détachement. Laissez passer des semaines, voire des mois entre vos derniers mots et les premiers retours de votre lectorat. Si des mois ne suffisent pas, laissez s’écouler un an, voire deux, et relisez votre œuvre. Vous la verrez sous un nouveau jour.

Pour la petite histoire, j’ai commencé à envisager sérieusement l’écriture devant l’engouement que suscitaient mes fanfictions. A cette époque, j’ai rencontré mon amie Anne, qui est devenue ma bêta-lectrice. Quand je lui ai présenté la première version (ou en tout cas une des versions initiales) des Invités de la Samain, elle m’a fait un retour que je n’ai pas tout de suite accepté sur mon style. Pourtant elle avait fait ses preuves de bêta-lectrice! Selon elle, mon style était tellement travaillé qu’il en devenait un peu lourdingue. Elle m’a dit: « J’ai l’impression que tu écris pour tes profs de prépa ». J’ai protesté, parce que le style travaillé était assumé, parce que c’était pour contraster avec toutes les histoires de fantasy mal écrites que l’on trouve sur le marché, parce que blablablaaaaa. Elle m’a alors demandé qui lirait mon livre. « Des gens comme toi et moi », ai-je répondu. Anne m’a alors signalé que personnellement, après une journée de cours, elle n’avait pas du tout envie de se prendre la tête avec un récit dont certaines pages devaient être lues 3 fois pour être comprises.

J’ai ignoré ce conseil… jusqu’à ma relecture de 2016. En 2016 j’ai repensé aux propos d’Anne et j’ai sorti la tronçonneuse. Genre, vraiment. La version actuelle fait 210 pages. La version initiale en faisait au moins 350.

Moralité: Anne avait entièrement raison.

2 – Vous lancer sans avoir une idée au moins générale de comment l’histoire va se terminer

Pour le coup, je n’ai pas fait cette erreur avec le début d’Oghams mais plus tôt encore, à l’époque où j’écrivais des fanfictions. C’est ainsi que j’ai appris un rédiger mes premiers récits longs. J’ai commencé sans plan… et vite compris que j’allais droit le mur. Je n’avais pas de visibilité sur le récit et ne savais donc pas où j’allais, quand amener les péripéties, comment faire entrer en scène des personnages qui peut-être allaient devenir essentiels, etc.

Dans l’idéal, avant de commencer la rédaction, j’ai un plan détaillé qui décrit en quelques lignes ce que chaque chapitre va contenir. Je peux m’autoriser à démarrer la rédaction si j’ai au moins une ou deux pages Word de synopsis non divisé en chapitres.

A vous de voir le degré de détail qui vous convient. Naturellement, vous pouvez diverger un peu par rapport à ce que vos plans prévoyaient. Le récit va vous porter de lui-même et vous ne pourrez pas tout prévoir. Toutefois, si ça bifurque trop, réadaptez votre plan. L’idée est de ne jamais avancer à l’aveuglette.

3 – Imposer des émotions sans planter le décor qui les suscite

C’est l’un des premiers conseils d’écriture que l’on m’a donnés. J’étais en 1e L et nous avions rendu un devoir qui consistait à rédiger une nouvelle en lien avec un morceau de musique écouté pendant une séance de théâtre et de relaxation. J’avais évidemment fait exploser le compteur de pages. L’enseignante, très satisfaite de mon travail, avait laissé une suggestion dans la marge alors que je décrivais une atmosphère inquiétante. J’avais dû écrire quelque chose comme: « c’était terrifiant ». Elle m’avait alors conseillé de « laisser le lecteur le ressentir » plutôt que de lui imposer cette impression. J’avais donné du prémâché à mon lecteur. Au lieu de lui décrire un cadre suffisamment terrifiant pour le plonger dans l’angoisse, j’avais pris l’autoroute, rédigé une description de 2-3 lignes pour la forme et conclu sur « c’était terrifiant ».

C’est une erreur que je continue à faire. Même récemment en relisant Sorceraid, j’ai supprimé des « Nora n’en crut pas ses yeux » ou autres remarques du genre. Je ne dis pas qu’on ne peut jamais les utiliser, mais il faut faire attention à ce que ces phrases ne s’incrustent pas dans le texte par paresse ou fatigue. Par « Nora n’en crut pas ses yeux », je veux surtout dire: « le lecteur n’en crut pas ses yeux quand il se passa X, Y, Z/quand il découvrit X, Y, Z ». Or, c’est au lecteur d’en juger et à l’auteur de faire en sorte que son lecteur soit outré ou renversé par dont il est le témoin.

Je suppose que c’est la même chose si vous tuez un personnage et faites passer cela pour un fait très triste. Si vous n’avez pas rendu le personnage cher aux yeux du lecteur, vous aurez beau mettre tout votre univers en deuil, le lecteur, lui, n’aura ni chaud ni froid, peu importe le nombre de fois où vous écrirez que c’était une mort très, très, vraiment très triste.

4 – Mal gérer le temps d’avance que vous avez sur le lecteur  

…ou comment brûler les étapes parce qu’on n’identifie pas les éléments à garder pour soi dans un premier temps.

Avec les Invités de la Samain, surtout au cours des premiers chapitres, cette erreur s’est reproduite à de nombreuses reprises. Je pense par exemple à la scène d’arrivée de la troupe de Montgomery. Pour résumer la situation: les cavaliers du royaume sont rassemblés sur la Grand Place et attendent l’arrivée de leurs ennemis historiques, avec qui ils doivent célébrer le 500e anniversaire d’un traité de paix. Bon, pas de grosse surprise: à l’occasion de ces retrouvailles entre meilleurs ennemis, ça va chauffer.

Le lecteur s’attend à ce que cet évènement soit l’élément perturbateur mais ne sait pas encore comment cela va perturber la situation de départ. Les cavaliers rassemblés sur la Grand Place non plus, ne savent pas tellement à quelle sauce ils vont être mangés. Mais justement: ils ne savent pas. Alors pourquoi ai-je ressenti le besoin de dramatiser et de leur faire sortir leurs épées comme s’ils étaient à deux doigts de se faire massacrer?

Parce que je voulais que mon lecteur se méfie des nouveaux arrivants. Je voulais qu’il s’interroge sur les intentions réelles de ces gens, alors j’ai montré des personnages défiants. Seulement, c’est prématuré et ça rend le récit hyper maladroit puisque cette réaction, pour le lecteur, ne fait pas sens. Le lecteur n’a pas encore découvert de motif qui pousserait les cavaliers à montrer tant de méfiance. Je vais trop vite car j’en sais trop sur ce qui vient ensuite. Ca ne colle pas.

5 – Faire diverger la description de vos personnages et ce que vous leur faites faire ou dire.

Exemple type: le personnage de Maelan dans les différentes versions des Invités de la Samain.

Sur le papier: Maelan Segame est Champion depuis 20 ans. Il est respecté, il ne s’embête pas de grands sentiments. C’est quelqu’un de très attaché à de grands principes, en revanche, et à son honneur. Il a des soucis de communication évidents avec son fils.

Première entrée en scène concrète de Maelan : il veut parler à son fils Erwan mais parce qu’il a peur que ce dernier refuse de lui accorder son temps, il dit à son ami Yan de faire comme si c’était lui qui voulait voir Erwan. En gros, il utilise un stratagème puéril et malhonnête pour parler à son fils. 1e incohérence. Maelan, Champion du royaume, a clairement autre chose à faire que de mettre en place ce genre de plan, et cela ne lui ressemble pas. Un adulte, un homme d’honneur assume et va chercher son fils pour lui parler entre quatre yeux.

Continuons.

Une fois Erwan arrivé à la taverne, Maelan essaie de parler mais le vrai message qu’il aimerait faire passer ne sort pas. La conversation montre un Maelan fatigué et fragile. Bon, certes, j’aimerais que le lecteur comprenne qu’il y a un cœur sous l’armure du Champion. Néanmoins, c’est trop tôt pour un étalage de sentiments. Le lecteur n’a pas encore vu le Maelan dur décrit quelques instants plus tôt. 2e incohérence. On vend au lecteur un type un peu badass et on lui sort un grand sentimental. Non Môsieur.

Version corrigée: Maelan ne se cache pas derrière son ami Yan. Quand son fils Erwan le rencontre, il réalise certes que Maelan est fatigué (grosse Samain en vue!) mais la conversation vire au conflit, pas à l’espèce de déclaration avortée initiale. Ainsi la dynamique conflictuelle entre les deux personnages apparaît dans mes mots et dans leurs actes. Si ensuite je veux faire évoluer cette dynamique, et ce sera le cas, il y aura au moins un avant et un après.

A noter qu’en l’occurrence, pourquoi le personnage a-t-il été incohérent ? Parce que j’en savais trop sur le futur Maelan. Je n’ai pas su distinguer mon Maelan du Maelan que le lecteur avait besoin de connaître à ce stade de l’histoire. On en revient à l’erreur #3.

6 – Écrire en pensant à ce que vos lecteurs vont dire

J’ai écrit la première mouture des Invités de la Samain quand j’étais en prépa lettres. J’avais la tête complètement farcie de beau style que j’ai voulu reproduire. C’est bête, parce que ce n’est pas comme si mes profs allaient me lire. Pourtant ça a joué. Je voulais qu’en me lisant on note les efforts de style et qu’on se dise « wouaah ». Résultat: c’est cool hein, j’ai un texte très travaillé, mais les vrais lecteurs de Léna Lucily ne viennent pas lire du Proust. Au contraire, si je compare avec Sorceraid, un projet qui reflète plus volontiers ma marque de fabrique, on met plus en avant dans les chroniques la simplicité du style, qui est clair et rend la lecture facile et agréable.

Aujourd’hui, alors que je reprends Les Invités de la Samain, je lisse certains passages que je trouve trop littéraires. Je souhaite garder un registre travaillé mais je ne veux pas que cela devienne excessif car les deux autres tomes ne suivront pas sur le même mode et cela pourrait engendrer un trop gros contraste au sein d’une même saga.

Ce que j’en retiens: c’est votre premier roman. Vous n’avez pas encore de lecteurs. Vous en aurez, certes, mais ne laissez pas ces lecteurs encore fictifs dicter la direction que va prendre votre récit ou vous imposer un style. Ecrivez ce qui vous tient à cœur, ce qui vous représente, pas ce que vous pensez que vos lecteurs vont vouloir lire.

7 – Ne pas oser prendre une paire de cisaille pour couper tout le superflu

Pour le coup, le titre me semble assez clair. C’était Stephen King expliquait que lors d’une relecture, il faut s’attendre à ce que 10% du texte disparaisse.

Tout ce qui casse le rythme, tout ce qui rallonge la sauce, tout ça, oust! Même si ça vous fait mal au cœur parce qu’il vous a fallu 3 semaines de travail pour décrire cette fichue forêt. N’oubliez pas: il vous faut du détachement.

8 – Voir trop grand

Quand j’ai commencé le projet Oghams, dont Les Invités de la Samain est le premier opus, j’avais prévu 6 tomes. L’histoire partait dans des ramifications complexes et honnêtement… c’était beaucoup trop pour moi.

Songez que vous écrivez votre premier roman. Vous vous découvrez en tant qu’auteur. Entre les premières lignes que vous allez mettre sur papier et le point final, il va s’en passer, du temps. Votre vie va changer. Vous allez évoluer en tant que personne. Vos goûts vont aller et venir. Votre plume va se transformer. Imaginez-vous aux premiers pas d’un projet de 6 tomes. Combien de temps faut-il, pour écrire 6 tomes? 5, 10 ans? Plus de 10 ans? Etes-vous certain de rester motivé jusqu’à la fin du projet? Vos personnages ne vont-ils pas vous sortir par les trous de nez, au bout d’un moment?

Si vous écrivez pour vous, pourquoi pas. Si vous n’allez pas au bout, cela n’engage que vous. En revanche, je pars du principe que si vous mettez votre roman en ligne et que vous intéressez des lecteurs au-delà de votre cercle, vous avez la responsabilité de terminer l’histoire. C’est une question de respect pour le lecteur, à mon humble avis. D’autres diront peut-être qu’ils n’ont rien signé et que l’auteur a le droit d’abandonner. En tout cas, ma recommandation est de partir sur une histoire plus courte que vous serez sûr de terminer.

L’impact que ce downsizing a eu sur Les Invités de la Samain ? J’ai dû abandonner certains fils d’intrigue. Ce faisant, des scènes de ce tome devenaient inutiles. Je les ai supprimées. Cela a créé des ruptures dans le récit. Il y a donc eu un gros travail pour refaire des transitions entre des passages qui avant ne se suivaient pas afin de rendre au récit sa fluidité. Gros chantier de la relecture de 2016.

Je vous conseille donc de viser moins haut, quitte à revoir vos ambitions à la hausse pour votre second projet, quand vous vous connaîtrez mieux en tant qu’auteur.

9 – Ne pas songer aux conséquences

Quand je pense à la toute première version mise en ligne pour Les Invités de la Samain… Franchement, j’ai un peu honte. Ouf, il me semble que cette toute première version était publiée chez Lulu.com et pas Amazon. Je pense que sinon, les lecteurs KPD m’auraient lynchée à juste titre. Grave erreur de débutante : publier un récit non abouti.

Le web ne pardonne pas. Une œuvre médiocre suscitera de mauvais commentaires. A l’époque, Les Invités de la Samain ne devait pas être loin de la médiocrité. Mon choix de le mettre en ligne trop tôt aurait pu enterrer à jamais toutes les chances de la saga de trouver son lectorat, voire même, aurait pu détruire ma réputation avant même que je ne me sois lancée sérieusement dans l’édition.

Autre conséquence tout aussi désastreuse : j’aurais donné raison aux détracteurs de l’autoédition, si prompts à mettre toutes les œuvres publiées par des indépendants dans le même sac (un bon gros sac poubelle, en l’occurrence). Soyez sûr de vous. C’est la réputation de tous les auteurs indépendants qui se joue quand on franchit le cap.

10 – Penser que tout va se jouer avec ce roman

Un lectorat, ça se construit, et pas en un claquement de doigts. Qu’est-ce qu’un roman dans une carrière d’auteur? Une pierre à l’édifice, oui, mais clairement pas la dernière. Je comprends que lorsqu’on rédige un premier roman, il puisse prendre énormément de place dans notre esprit, mais si vous êtes sérieux dans votre projet d’écriture, si vous commencez à vous ronger les ongles après 3 jours loin de vos personnages, si votre tête grouille d’idées que vous n’avez pas le temps de mettre sur papier ; alors il y a de fortes chances pour que l’aventure ne fasse que commencer.

Le faible succès (clairement justifié) de la première version des Invités de la Samain m’a fait douter de ma capacité à faire un jour quelque chose de bien avec ma plume. Comme si j’avais grillé mon unique cartouche! Plusieurs années après, Sorceraid est arrivé et je n’ai jamais pris autant de plaisir à écrire et promouvoir mon travail.

Si un premier roman ne rencontre pas le succès que l’on attendait, il faut rebondir: le retravailler… ou si vous pensez ne plus pouvoir l’améliorer, passer à autre chose. Un autre projet suscitera peut-être plus d’engouement.

Gardons la foi : Rome ne s’est pas faite en un jour…

13 commentaires sur « 10 erreurs de débutant à éviter quand on écrit son premier roman »

  1. Ouaw super article qui resume bien les choses… j’ai bien rigolé sur certains passages, me reconnaissant complètement. Tu as raison et ça fait du bien de lire l’expérience de quelqu’un d’autre. Merci pour le partage de cette « sagesse » 😉

      1. Oui il m’aide déjà !
        Bah il n’y a qu’en faisant rien qu’on ne risque pas de se tromper 😉 au moins tu as eu le cran de te lancer !

  2. Salut, merci pour tes conseils, moi je suis débutante, j’ai peur que mon roman soit nul, débile, inintéressant, qu’il n’y ai pas d’intrigue, qu’il ne soit pas lu ou mal-aimé, j’ai peur qu’il soit mal construit, pas assez, que j’essaye de faire une intrigue alors qu’il n’y en a pas…peux-tu m’aider, stp ?

    1. Bonjour Faustine,
      Il est normal de douter quand on démarre, et même après !
      Quelques questions à te poser pour y voir plus clair :
      – Prends-tu plaisir à écrire ce roman ? Sais-tu pourquoi tu le racontes ?
      – Tes personnages évoluent-ils au fil du récit ? Dans leur caractère, leur vision du monde, leurs relations aux autres ?
      – Peux-tu identifier clairement ce qui cristallise ton intrigue ? Sais-tu précisément ce qui la déclenche et ce qui l’alimente ?
      – As-tu construit ton récit pour mener tes personnages d’un point A défini à un point B défini lui aussi ?

      En espérant que cela t’aide à définir ton cap et te rassure !

      1. Bonjour/bonsoir,
        Merci pour vos questions, je vais y répondre, mais clairement, je dirais ce que je pense.
        -Oui, j’y prends plaisir. Je l’aime beaucoup. Il y a, dès fois, où j’ai des baisses de motivation : me dis il est nul, inintéressant, que je ne l’aime pas, etc…, mais ça ne dure jamais longtemps. Je la racontes parce qu’elle m’inspire, je l’aime bien »
        -Oui, ils évoluent, ça ne se voie pas vraiment, mais, oui.
        -Je ne comprends pas la troisième question, pourriez-vous me la réexpliquer, svp ? Merci.
        -Je suis nulle, je mélanges tout, je n’ai pas encore fait mes plans de chapitre, j’ai fais les fiches personnages, j’ai construit mon récit.
        Merci à vous. D’ailleurs, c’est quoi, des plans de chapitre ?
        Bien à vous,
        Faustine.

      2. Bonjour Faustine,

        Il faut croire en vous ! 🙂

        J’explicite ma 3e question. Dans un récit, il y a toujours une situation initiale qu’un élément perturbateur va bouleverser. Le lecteur doit comprendre pourquoi cet élément change toute la donne pour vos personnages. Ca peut être parce que leur vie est chamboulée par de nouvelles responsabilités, par des oppresseurs, par un conflit intérieur…

        C’est important car c’est ce qui fait que le lecteur va avoir envie de continuer à lire. Il faut qu’il comprenne contre quoi le héros se bat pour adhérer à son combat, pour souhaiter son triomphe.

        Les plans de chapitres ne sont pas une obligation mais pour ma part je les recommande. Cela signifie qu’un auteur sait, très précisément ou juste dans les grandes lignes, ce qui va se passer dans chaque chapitre, jusqu’au dernier. Ainsi il a un cap bien défini, il sait où il va. C’est comme une carte !

        J’espère que c’est plus clair ainsi ?

        Léna

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