Un mois de mars chargé pour Léna Lucily
L’actualité de Léna Lucily s’avère bien remplie en mars. Léna et son alter-ego littéraire finissent le trimestre sur les chapeaux de roue. De Sorceraid à la Trilogie des Oghams, en passant par un saut d’une rive de la Manche à l’autre, ça bouge après deux mois moins productifs.
Le Loup et le dicteur
“Libère-moi, astre bienveillant, mes peurs disparaissent dans tes bras pubescents”
On commence avec Sorceraid. La saga magique revient avec un nouvel épisode complètement inédit: Le Loup et le dicteur, troisième volet des aventures de Nora Fawkes.
Le Loup et le dicteur est mon épisode favori de cette première saison. Alors que tout va à vau l’eau pour Nora, j’y explore le personnage de Christine et la relation entre Nora et Jonathan, qui n’est facile ni pour l’un, ni pour l’autre. Nora s’affirme contre les Décadents, à ses risques et périls. Je me souviens avoir pensé en écrivant cet épisode que l’héroïne ressemblait de plus en plus à ce que je voulais qu’elle représente. Un sentiment que j’ai retrouvé récemment alors que je progressais dans l’épisode 2 de la saison 2, Le Massacre de Sinclair Gardens.
Le synopsis, version raccourcie pour éviter tout spoiler:
Les aventures de Nora Fawkes continuent chez Sorceraid : traquée par les Décadents, Nora enchaîne les déconvenues, et ce malgré les efforts du fantôme Jonathan pour veiller sur elle. Et pour cause, James McDowell, ami de la terrible Beth Dorian, a réussi à la maudire !
Dans ce troisième épisode plein de rebondissements, Nora se trouve confrontée aux limites de sa magie. S’en sortira-t-elle indemne ?
La Sorcière d’Eria
Le deuxième tome de la Trilogie des Oghams m’a remis le pied à l’étrier en matière d’écriture. J’avais commencé à l’écrire il y a bien longtemps. Comme pour Les Invités de la Samain, je m’étais détournée de cet ouvrage qui ne me ressemblait plus. Je l’avais commencé trop jeune et j’ai eu besoin de temps avant de m’y replonger.
Mes premières semaines à Londres m’ont offert le temps et le recul nécessaire. Seule dans mon petit studio bien calme d’Holloway Road, encore timide à l’idée de partir en expédition dans les rues de la capitale britannique, j’ai tué l’ennui en relisant mes écrits d’autrefois, un peu triste de ne pas les avoir concrétisés.
La Trilogie des Oghams reste à mes yeux un projet un peu bâtard, un produit de mes premières années en tant qu’adulte, qui a donc été conçu par une personne qui a bien changé depuis. Je souhaite toutefois l’achever et suis donc heureuse de faire paraître en indépendante La Sorcière d’Eria le 12 mars 2017.
No place like London
A titre plus personnel, mars marque aussi la fin de mes années londoniennes. Londres a énormément joué dans la résurrection de mon projet d’écriture. J’utilise ici volontairement le singulier, car au-delà des différents titres et sagas que je pose sur le papier ou qui germent dans ma tête, je songe à une entreprise plus ambitieuse sur le long-terme.
Lancer Sorceraid en indépendante à l’aide de Contentactic et des blogueurs m’a fait prendre conscience de la possibilité pour un auteur auto-édité de trouver un petit espace bien à lui sur le web et de construire une communauté autour de ses écrits. Il faudra du temps et de la patience, mais je crois qu’avec de la détermination, je bâtirai un catalogue de plusieurs écrits qui garantiront de beaux échanges avec les lecteurs.
Bee, je te suis reconnaissante de m’avoir expatriée au pays du garlic bread. Londres m’a apporté un nouveau souffle. Ma créativité s’est nourrie de ce que cette ville avait à offrir: beaucoup de liberté, la conviction que tout est possible si l’on cesse d’avoir peur et des milliers de rues, de rencontres et de moments inoubliables immortalisés de façon cachée entre les pages de Sorceraid.
Cheers, Dudue.